Objectif froissartage

Il fallait du courage pour affronter le froid ce samedi mais nous étions là, fidèle au poste. Notre Dieu qui veille sur nous à chaque rencontre nous a fait la faveur de nous accorder une journée sans pluie alors qu’il avait plu toute la semaine.

Au rassemblement (ras) de démarrage, nous avons accueilli avec joie Curtys en lui remettant son foulard, sa chemise et son wigwam. Nous l’avons félicité pour son engagement et son courage de se lancer dans l’aventure

Comme les fois précédentes, la première partie de rencontre a consisté à préparer le repas. Comme nous ne devions pas être nombreux, il était prévu de manger ensemble entre Renardes et Faucons mais comme nous n’étions pas si isolés que ça, les filles se sont occupées de préparer la sauce et les garçons ont fait cuire le riz. Les poeles rocket fonctionnent toujours aussi bien mais nous constatons qu’avec le froid et l’humidité plus présente, ils fument beaucoup au démarrage. Tout s’est bien passé. Seul bémol, nous avons pensé manger tous autour de la table des Renardes mais les ficelles des breulages ne le voyaient pas du même œil. Résultat, les bancs ont lâché et nous avons mangé debout. Ce n’était pas très grave et nous nous sommes bien restaurés.

Le projet de l’après midi était très ambitieux, reconstruire l’abri mais en utilisant les techniques de froissartage. Le froissartage est une technique d’assemblage de barres de bois du type tenon/mortaise. Il fallait donc découper les barres pour faire une encoche accueillant l’autre barre. Dit comme cela ça paraît simple et ça l’est si vous avec des barres bien droites et éventuellement de section carrée, comme chez Casto. Mais nous travaillons avec des barres plutôt tordues et de sections diverses. Du coup, pas facile d’être toujours bien alignés. Nous avons réussit à monter un côté de l’abri au bout de 2 heures de travail. A voir si nous poursuivons dans cette voie. C’est ça aussi le scoutisme, la liberté d’expérimenter, pouvoir se tromper et changer de piste.

Nous avons ensuite échangé autour du cinquième article de la loi, un éclaireur est chevaleresque ou courtois. Etrange cet article car si on suit les 4 premiers, nous sommes forcément chevaleresque ? En fait cet article est là pour rappeler l’esprit de la loi. Etre l’ami des autres éclaireurs mais sans les aimer vraiment, c’est nul. Etre serviable mais le faire à contre cœur, c’est nul aussi. Respecter la loi mais sans amour, c’est nul. Et ça, Jésus l’a souvent dit dans les Evangiles. Il s’est souvent battu contre ceux qui se glorifiait de faire tout bien mais non par esprit de service mais par orgueil. Un article très différent des autres mais très riche aussi.

Nous avons terminé en rangeant le terrain et en partageant un bon goûter.

Nous nous retrouvons tous le 9 janvier pour continuer nos aventures.